Malheureusement car en France, comme dans de nombreux autres pays, nous subissons notre quotidien professionnel :
Dans de nombreuses enquêtes au niveau national,
le pourcentage de salariés démotivés ou désengagés
est de 30 %
Un nombre important qui va dans le sens de la dernière étude internationale de Gallup, publiée en Décembre 2017, qui indique que :
Seuls 6 % des salariés français sondés s’affirment engagés au travail
« Engagé » signifiant très impliqués à la tâche et enthousiasmés par leurs missions professionnelles.
Ce qui va avoir de nombreuses conséquences dans une entreprise ou une collectivité : développement du stress, des conflits, des départs notamment des meilleurs éléments… Un indicateur le plus simple à observer et le plus révélateur est le taux d’absentéisme :
Un salarié est absent en moyenne 16,6 jours par an
Ce qui a représenté une facture de 10 milliards d’euros en 2015 partagée entre l’Assurance maladie et les entreprises. A laquelle on peut ajouter la baisse de productivité au bureau quand on est malade, fatigué ou peu motivé :
Le présentéisme représente 23,2 journées de travail perdues par personne et par an
Une durée qui représente au moins 14 milliards d’euros mais cette-fois uniquement assumés par les employeurs.
Enfin, chez certains salariés la souffrance au travail n’est pas un vain mot. Arrêt maladie, dépression, syndrome d’épuisement professionnel (ou « burn out »), suicide…
Le nombre d’actifs exposés à un risque élevé de burn out
est de 3,2 millions en France
Ouvrons les yeux sur ces constats ! Nous en sommes arrivés là…
Grâce au travail, un salarié devrait se sentir content de retrouver ses collègues, utile dans ses missions, épanoui de développer ses compétences. Ces 5 chiffres reflètent un contexte actuel qui en est terriblement éloigné !
Développer plus de bonheur au travail ce n’est donc pas
un tabou ni un gadget ni un luxe
mais un enjeu essentiel de société, de santé publique
et de relations humaines apaisées
